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EN ACTE(S)

Un festival consacré aux écritures contemporaines initié et porté par Maxime Mansion et la compagnie En Acte(s)

UN COIN TRANQUILLE 

deThibault Fayner 

mise-en-scène de Anne-Laure Sanchez 

collaboration artistique Julio Guerreiro 

avec Guenièvre Busto, Laurent Robert, Camille Roy et Christian Scelles 

Costumes Paul Andriamanana 

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Production

Compagnie EN ACTE(S) 

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Coproduction 

Théâtre National Populaire 

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Jeudi 1er mars, vendredi 2 mars 
et samedi 3 mars 2018

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EN ACTE(S)

Un festival consacré aux écritures contemporaines initié et porté par Maxime Mansion et la compagnie En Acte(s)

L'HISTOIRE 

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Un coin tranquille est une série de portraits, une course qui se déploie dans un énigmatique moulin à vent qu'on appelle"Les Moulins". "Les Moulins", la maison familiale, là où on se réunit pour célébrer les petits et grands événements de la vie.  "Les Moulins" seraient-ils hantés ? Quatre portraits de ceux qui forment une famille (des parents ? des grands-parents ? des enfants ? des frères et sœurs ? des cousins ?). Ils se sont donnés rendez-vous ce matin dans la demeure familiale. La grand-mère est morte, il faut vider la maison, faire ses adieux.

  © Faustine Suard 

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© Michel Cavalca

NOTE D'INTENTION 

La perte d'un être cher, d'autant plus un grand-parent, clairement lié à l'enfance et la vente de la maison, temple des souvenirs familiaux, marquent une rupture, c'est la fin de quelque chose. Des ombres apparaissent alors. Des fantômes ? Ou juste nos ancêtres, nos croyances, celui ou celle que nous voudrions être, voulu être ou que nous n'avons pas le courage d'être.

 

Dans les portraits de Thibault Fayner, les masques tombent. Chacun cherche sa place, re-défini sa place dans sa famille et dans la société. Avec finesse et beaucoup d'humour, chaque portrait vient toucher au plus intime et révèle aussi les (dys-)fonctionnement de notre société. Des pensées, des ressentis, des regrets se déploient dans une fragilité, une faille. Une prise de parole pour apprivoiser le vertige, la menace, l'explosion 

 

Un coin tranquille est une course aux méandres comiques et tragiques. Chacun rêve un coin de tranquillité où les peines et les doutes s'apaiseraient un instant. Des portraits moins pour expliquer que pour dire un besoin impérieux, à en crever, de reconnaissance et d'amour.

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© Michel Cavalca

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© Michel Cavalca

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© Michel Cavalca

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Chaque souvenir à peine formé est chassé par un autre et en aspire au-dedans l’écho. L’ensemble ne se laisse pas embrasser. L'histoire reste flottante. Elle s'émancipe de certaines contraintes narratives. Certes elle y puise des appuis sans pour autant s’y soumettre. Je crée un brouillage passé / présent, le plateau est à la fois maison, église, jardin, et puis très simplement les tréteaux de En Acte (s) "ici et maintenant". Le jeu des acteurs s'en trouve libéré. C'est un plaisir offert au spectateur : faire de ce flottement un jeu où il est essaie de tisser des liens, de créer du récit à partir d’une matière morcelée. Et puis dans la succession de moments et des prises de paroles, les acteurs s’attardent à l’immobilité, un poids, une menace, des larmes  : fantasme ou réalité ?

NOTES DE TRAVAIL

(EXTRAITS)

Note de travail

Ecouter la musique

La danse des ombres

francoiz breut

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UNE CONTRAINTE FORMELLE :

UNE SERIE DE PORTRAITS

METTRE DE COTE LA JUXTAPOSITION BRUTE DES 4 MONOLOGUES 

Le texte que me livre Thibault Fayner début février est une série de plus de neuf portraits. A moi de faire mes choix pour respecter les contraintes de En Actes. 5 acteurs maximum, durée du spectacle 50 minutes max. Je choisis 4 acteurs, 4 portraits (4 monologues) qui pour moi forment une unité.

RELIER LES PORTRAITS A UNE MEME SITUATION

le jour de l'enterrement de la grand-mère ?

ENTRE LES MONOLOGUES, DU SILENCE.  C'EST UNE MATIERE A TRAVAILLER 

La matière que je déploie, je la puise dans mes souvenirs, des souvenirs : . les petits riens, faire une tarte avec les prunes du jardin, chaparder un petit biscuit dans le dos de la grand-mère, les premiers émois, les premières danse, une main qui en frôle une autre, un baiser volé, une boom, et puis des petites dérives, des glissements progressifs de la tendresse à la violence, au rejet.

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© Faustine Suard

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